« Le socle individualiste d’une société productiviste et consumériste »

Publié le par Amis de la Décroissance Nancy

Article sur la conférence de Michel Lepesant, paru dans 54 Hebdo

Article sur la conférence de Michel Lepesant, paru dans 54 Hebdo

Les Amis de la Décroissance Nancy vous proposent une conférence - réflexion participative :

 

avec Michel LEPESANT, philosophe


« Le socle individualiste d’une société
productiviste et consumériste »

« A quelles conditions la décroissance peut-elle vraiment échapper à l’individualisme ? »

Samedi 29 avril 2017 - 14h00

Entrée et sortie libres
Faculté de Lettres - 23 bd Albert 1er - Nancy
Cette conférence - débat sera suivie d’un goûter participatif à prix libre
Un stand vous proposera de la documentation, des revues et des livres.

S’il n’y a pas de surprise à supposer un socle individualiste pour la société de consommation, il faut néanmoins faire l’hypothèse que si la société productiviste a pu si facilement prendre un tournant consumériste (crise de 1929), c’est parce l’individualisme était aussi au fond du productivisme : la marchandisation généralisée (révolution industrielle) de ce qui ne devrait pas être marchandisé (la nature, l’activité et la monnaie) repose sur un certain nombre de « fables » qui sont toutes des variantes d’une fiction selon laquelle la société procéderait des individus.
Le problème c’est que ces fables accompagnent aussi une révolution politique qui accorde à chaque individu des libertés fondamentales, avec lesquelles les décroissants sont plutôt d’accord. La décroissance,
si elle veut vraiment rompre avec les racines les plus enfouies du productivisme et du consumérisme, peut-elle en même temps prétendre défendre des valeurs comme l’émancipation et l’autonomie ?
Comment faire, et penser en cohérence ?

Michel LEPESANT*, philosophe et essayiste, est à l’origine de plusieurs projets d’alternatives concrètes (AMAP, monnaie locale, revenu inconditionnel). Il participe au “Processus Décroissance” en cours.


Michel Lepesant a publié en 2013 "Politique(s) de la décroissance, propositions pour penser et faire la transition" (éd. Utopia) et prépare deux ouvrages, l'un sur les monnaies locales et l'autre sur le revenu inconditionnel. Il a également coordonné deux ouvrages collectifs : « Notre décroissance n'est pas de droite » ( Ed. Golias, novembre 2012) et «L'antiproductivisme. Un défi pour la gauche ?».(Parangon, mai 2013).


 

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J
" La décroissance,<br /> si elle veut vraiment rompre avec les racines les plus enfouies du productivisme et du consumérisme, peut-elle en même temps prétendre défendre des valeurs comme l’émancipation et l’autonomie ? "<br /> Mais bien sûr que oui, la consommation c'est du mimétisme, c'est un comportement de masse. Il s'agit simplement de faire rêver tout le monde à la même chose. Rien de tel que l'exemple. <br /> Mais l'individu isolé, ne pense pas à avoir la même chose que tout le monde, il ne pense qu'à satisfaire ses besoins à lui, personnellement, indépendamment du reste.
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